Songpelsè 2

Burkina Faso

2011 Centrale électro-solaire, Électrification, École, Centre d'hébergement

Songpelsè, village solaire

Depuis octobre 2008, Songpelsè, petit village à 25 km à l’ouest de Ouagadougou, dispose à profusion de l’eau potable pompée par le système électro-solaire construit par IAS. En novembre 2011, ce sont près de 20’000 litres par jour que la pompe a monté dans le château d’eau. L’eau potable a déjà amélioré la santé publique et permis la culture de légumes, même au plus fort de la saison sèche.

Depuis octobre 2008, Songpelsè, petit village à 25 km à l’ouest de Ouagadougou, dispose à profusion de l’eau potable pompée par le système électro-solaire construit par IAS. En novembre 2011, ce sont près de 20’000 litres par jour que la pompe a monté dans le château d’eau. L’eau potable a déjà amélioré la santé publique et permis la culture de légumes, même au plus fort de la saison sèche.

On se presse à la borne-fontaine.

Depuis longtemps, l’Association des femmes pour le développement, qui est le moteur du progrès dans ce village désirait organiser des cours d’alphabétisation pour les adultes qui, quand elles étaient jeunes, n’ont pu suivre une scolarité primaire à cause des corvées ménagères et en particulier celles de l’eau (avant le pompage électro-solaire).
Il fallait donc doter l’école primaire qui vient d’être construite d’un éclairage, qui permettrait simultanément aux élèves désirant poursuivre leur scolarité d’étudier tranquillement après la tombée de la nuit (noire dans ces villages).

Vue aérienne (Google) des équipements principaux du village.

D’autre part, électrifier simultanément le Centre d’hébergement donne de l’attrait au tourisme rural intégré ; les touristes «alternatifs» apprécient aussi la lumière, de pouvoir recharger leur téléphone mobile et de boire quelque chose de frais.

L’Etat de Genève, à travers son Service de Solidarité Internationale, a financé la centrale électro-solaire conçue par IAS.

C’est ainsi qu’en décembre 2011, Jacques Painot, Florian Sallin (dans le cadre de son service civil) et Bernard Béroud se sont rendus dans ce village pour électrifier le centre d’hébergement et l’école.

Les cases du Centre d’hébergement.
La toute nouvelle école primaire.

Nous avons décidé de réaliser une seule centrale, ce qui a nécessité le creusage, par les hommes de Songpelsé de quelques 500 mètres de tranchées pour enterrer le câble électrique reliant l’école et le centre artisanal à la centrale, située au centre d’hébergement.

Jacques Painot et notre soudeur Eloi Nacoulma ajustent le cadre d’acier qui supportera les panneaux solaires et les protégera du vol.

Deux jeunes Burkinabés de Solar Energy for Everyone, Lévi Kabré (au centre) et Mahamady Ilboudo, ont travaillé avec nous sur cette réalisation. Lévi a déjà participé à deux autres projets IAS.

Les 10 panneaux solaires sur le toit du magasin du Centre d’hébergement.
Les panneaux des commandes.
Les onduleurs devant les accumulateurs.
La cuisine éclairée. Quel progrès !
Les femmes de l’ASFUD dans une des classes éclairées, leur présidente Claire Rouamba Ouedraogo devant au centre, ainsi qu’au fond Jacques Painot et Florian Sallin (casquettes jaunes IAS)

Création d’un second maraichage

La délégation d’IAS a profité de ce déplacement « électrique » pour alimenter en eau un nouveau maraîchage, entouré d’une barrière métallique contre les animaux, permettant à 20 familles supplémentaires de cultiver des légumes, oignons, condiments, … durant la saison sèche,  grâce au subventionnement de la commune d’Onex. Outre l’amélioration notable de la nutrition des villageois, ces maraichages créent des revenus grâce au suppléments vendus au marché.

Les tranchées pour enterrer les câbles du réseau électro-solaire, et les tuyaux amenant l’eau du château aux maraîchages.
Florian et Jacques reliant au réseau d’eau le polytank qui permet l’arrosage des nouvelles parcelles familiales.
Une maman arrosant sa toute nouvelle parcelle.