Koankin adduction

Burkina Faso

2015 Adduction électro-solaire

ADDUCTION ÉLECTRO-SOLAIRE D’EAU POTABLE À KOANKIN

Koankin adduction
Lien vers le projet

L’implantation géographique des ouvrages hydro et électro-solaires de IAS au Burkina Faso.

Koankin est un village à l’habitat « éclaté » situé en périphérie de la commune urbaine de Kombissiri (15 km), à 55 km au sud de la capitale Ouagadougou. Il fait partie de la Province de Bazega, dans la Région Centre-Sud.
L’association genevoise éducative et solidaire JATUR (Jeunes Associés Temporairement à Une Région), avec son partenaire ATM (Association Têeb Manegda) de Kombissiri, ont projeté d’implanter une coopérative agricole (et apicole) sur un terrain de 61’000 m² acquis par ATM. Au départ, cette coopérative s’inscrivait dans un projet beaucoup plus vaste (CASE : centre artisanal, social et éducatif). Ce projet doit être redéfini à cause de l’isolement géographique de Koankin par rapport à la population cible (accès impossible en saison des pluies et compliqué le reste de l’année).
Dans le cadre, l’adduction réalisée par IAS, non seulement apporte aux populations environnantes de l’eau potable en quantité conséquente, mais aussi alimente un système d’arrosage goutte-à-goutte de culture sous serres et à l’air libre. L’école primaire proche a également été raccordée au réseau de distribution d’eau.
Le budget de l’adduction a été couvert principalement par la Ville de Genève, et complété par une subvention du SSI de l’Etat de Genève.

Le château d’eau type IAS, nouvelle version (avec un réservoir cylindrique au lieu de cubique), réalisé par CB Energie Burkina.
Depuis ces panneaux photovoltaïques, à 10 mètres de haut, on contemple la nature de Koankin.

Le système IAS de nettoyage sous pression des panneaux solaires.
Hippolyte Tassembedo, Lévi Kabré et Bernard Béroud devant le local technique du château.

Le local technique du château d’eau contient les commandes et compteurs

La borne-fontaine de distribution, vue du local technique…
Le départ des conduites vers le terrain agricole et vers l’école
Le contrôleur de pompage et le circuit hydraulique avec son compteur

Travaux autour et dans le château d’eau

Joaquina Rios sélectionne les outils
Hippolyte et Lévi percent les murs pour faire passer les conduites
Les villageois creusent les tranchées pour les tuyaux
Les animaux sont omniprésents au Burkina

La population vient chercher l’eau à la borne-fontaine du château

Grâce aux serres, on pourra produire des tomates à la saison où on n’en trouve plus ailleurs

Chacune des deux serres a son polytank surélevé pour alimenter son arrosage goutte-à-goutte
Joaquina Rios testant le robinet du terrain agricole

On amène l’eau à l’école, pour se laver les mains et boire sans contact

Le maçon cimente l’écoulement d’eau usée.

Chez le soudeur, en ville, on fait fabriquer le cache qui protégera, en dehors des heures d’école, les robinets des enfants « destructeurs » …

9 juillet 2015 Inauguration

Lors de l’inauguration, de gauche à droite : Sarah, Julia, Vincent et Jérémy de Jatur, le pasteur Boureima Ouedraogo, président de ATM, Rauf Sana, président de Jatur, Pierre Karemera, Bernard Béroud, Joaquina Rios et Lévi Kabré, de IAS.
Le Naba (chef coutumier) de Kombissiri, et le Naba de Koankin (avec les couvre-chefs) lors de la visite des ouvrages.
Hippolyte Tassembedo testant le jet de boisson « IAS ®»…
Le Naba de Kombissiri va s’y risquer aussi.

Des nouvelles …

… grâce à l’eau du forage et au soleil burkinabé (en saison des pluies…)
Les élèves apprennent à boire l’eau potable sans la polluer.

 

Et fin septembre 2015, le château a revêtu ses couleurs définitives

Statistique du pompage