Ampitanaka

Madagascar

2015 Adduction électro-solaire

Adduction électro-solaire d’eau potable à Ampitanaka au sud de l’Ile de Madagascar

 

Voir communiqué important de IAS à la fin de ces pages

Ampitanaka est un village tout au sud de l’île, dans une région isolé et aride.
L’association ASDDG, qui y intervient depuis quelques années, voulait approvisionner sa population ainsi que celle des villages voisins en eau potable. Sur la suggestion du Service de Solidarité Internationale de l’Etat de Genève, l’ASDDG a demandé en 2013 à IAS de concevoir et réaliser une adduction électro-solaire d’eau potable.

Au terme d’une année d’investigations, IAS a établi un dossier technique et un budget, comme à chaque fois.
L’Etat de Genève a subventionné plus de la moitié de ce budget. Le Fonds 1% pour le Dévelop-pement (alimenté par les dons des fonctionnaires des organisations internationales de Genève) et la Fondation Erwin Warth ont également contribué à ce financement.

Le panneau rédigé par l’ASDDG. Dommage que le principal mécène, l’Etat de Genève, y ait été oublié.
L’énergie solaire disponible dans le sud de Madagascar, selon les mois.
La couverture nuageuse et les précipitations.

Il fallut d’abord être certains que l’on trouverait une nappe phréatique conséquente à une profondeur raisonnable. Le forage prit du retard, et l’expédition, prévue initialement à fin juin 2014, dut être repoussée de plusieurs mois.
Jacques Painot partit pour Ampitanaka en novembre 2014, avant que la saison des pluies ne batte son plein.
Malgré les conditions difficiles, il put mener à bien, dans un délai très court, la construction de cette adduction telle que prévue, avec l’aide d’un technicien malgache Dina Razafimpanja, qui servait aussi d’interprète, la population ne parlant pas français.

Le plan de l’adduction établi à distance par IAS, sur la base des renseignements de divers correspondants.
Comme toujours, il faut commencer par construire une échelle.
On soude les cadres antivol des panneaux solaires…
…qui sont ensuite fixés sur le toit du marché couvert (le seul bâtiment en dur).
Jacques Painot à la manoeuvre dans l’opération délicate : l’introduction de la pompe dans le forage.
Jacques raccordant les 4 polytanks formant le réservoir de 20’000 litres.
La population participe aux travaux en creusant les tranchées pour les conduites d’amenée et de distribution.
S’il fallait une preuve de ce que l’eau représente pour les villageois d’Ampitanaka…

La carte prépayée que nous avions conçue pour la vente de l’eau.
Le relevé du compteur de pompage fait par Jacques Painot jusqu’à son retour en Suisse.
Malheureusement, la statistique est brève…, la présidente de l’ASDDG n’ayant pas mis en place la communication directe entre les responsables villageois et IAS qui nous permettrait, comme pour les autres adductions, de surveiller à distance le fonctionnement et de prendre les décisions nécessaires à assurer le fonctionnement à long terme de l’adduction…

Communiqué d’IAS concernant l’adduction d’eau potable d’Ampitanaka

Après plus d’un an d’investissement bénévole de notre part, constatant le comportement chaotique et peu respectueux de la présidente de l’ASDDG, nous avons exigé que les relations entre IAS et l’ASDDG soient définies par une Convention fixant les règles de collaboration, les droits, devoirs et responsabilités de chaque partenaire, et fixant le budget notamment pour les mécènes.
Cette Convention a été signée le 15 septembre 2014 par les deux présidents au nom de leur Association, et la réalisation des ouvrages s’est déroulée sur cette base.
Malheureusement, une fois l’adduction réalisée, la présidente de l’ASDDG n’a pas respecté ses engagements (fixés par la Convention). Par une campagne de contre-vérités, de suspicions, de diffamations et de calomnies, elle a nié à IAS le statut de partenaire, nous écartant totalement de la gestion technique de l’adduction d’Ampitanaka qui devait assurer la régularité de son fonctionnement et sa pérennité sur de nombreuses années.
IAS regrette profondément cet échec. L’adduction d’Ampitanaka ne répond plus aux buts visés et aux critères du développement durable et, malgré l’énorme investissement des mécènes, risque de rejoindre les trop nombreux «éléphants blancs» parsemant l’Afrique.
IAS est contrainte de laisser à la présidente de l’ASDDG l’entière responsabilité de la gestion financière et de l’évolution de cet ouvrage et présente ses regrets au mécènes et à la population d’Ampitanaka, qui méritaient mieux.