Atsavegan : Électrification solaire du site communautaire
Togo
2024 Centrale électro-solaireL’équipement du village perdu d’Atsavegan, a commencé par un forage équipé d’une pompe India (manuelle) en août 2021.
La construction d’une belle école de 4 classes a suivi en mars 2023 grâce au financement de l’État de Genève.
Ce saut dans le monde développé devait s’achever au début 2024 par la mise à disposition d’une adduction électro-solaire, d’un dispensaire-maternité et d’un bloc sanitaire (WC, douches, filles, garçons et handicapés) ainsi que l’alimentation du site communautaire en électricité par une centrale solaire.
Des retards imprévisibles autant que fâcheux des constructions en béton ont repoussé de deux mois ces réalisations.
L’équipe d’IAS, avertie trop tard, a du différer en urgence son déplacement de janvier mais a pu réaliser la centrale électrique à fin février.
On pourra organiser dès maintenant le soir des cours d’alphabétisation pour les femmes qui n’ont pu suivre une scolarité continue à cause des corvées quotidiennes, dont l’astreignante corvée d’eau.
Les agriculteurs d’Atsavegan qui n’ont pas l’électricité à la maison, (le village est loin du réseau public) pourront aussi déjà faire recharger les lampes (éclairant enfin leurs maisons disséminées) ou téléphone mobile (brisant leur isolement) durant la présence de leurs enfants à l’école.
Venant tous de Suisse, Deignem Korodowou, Thierry Huser et Bernard Béroud ont, avec de fidèles collaborateurs et amis togolais, réalisé cet ouvrage qui produit une sinusoïde à 230 Volts (plus pure que le réseau européen) en pleine brousse, pour impulser le développement rural.
Devant la belle école, l’équipe : Hannasse Abdoulaye, Deignem Korodowou, Mawama Kataka (maître). Thierry Huser, Padibalaki Pesseli (maître), Bernard Béroud, Yaovi Attikle, Tinassé Akparo (sous-directeur), et au premier plan Ablam Ametoesso, soudeur. Manque sur la photo : Clément Aziawoussou.
Toutes les mains sont utiles pour monter les lourds cadres sécurisés des panneaux solaires sur le toit de l’école.
« …traigame todas las manos : los Negros sus manos negras, los Blancos sus blancas manos, dit la chanson chilienne »
Clément et Ablam assemblent les panneaux dans leur futur cadre.
Hannasse et Yaovi câblent les batteries
La centrale dans le local technique au bout du bâtiment de l’école, fonctionne. Bernard Béroud décompresse.