Lomé

Togo

2006 Cours de formation à l'énergie électro-solaire

Pour Ingénieurs & Architectes Solidaires, il n’y a pas de développement durable sans un transfert de technologie, théorique et pratique. Avec notre partenaire Afrique-École (2AE), nous avons mis sur pieds début avril 2006 un cours de formation à l’énergie électro-solaire afin de former de jeunes professionnels électriciens, venant de toutes les régions du Togo, aux techniques permettant d’entretenir les installations électro-solaires telles que celles que nous avons réalisées dans le pays, d’en réaliser d’autres avec nos conseils, et enfin de façon autonome.

Nous avons reçu l’appui logistique de l’Institut Investir dans l’Humain (IDH), qui et permet à des jeunes défavorisés d’accéder à une formation professionnelle de qualité (niveau BTS) dans de nombreuses filières, notamment électricité, électronique et informatique. IDH a mis à notre disposition une salle climatisée où Bernard Béroud a pu donner un cours audio-visuel intensif de 3 jours à 25 jeunes hyper-motivés sélectionnés par leurs professeurs. Les deux derniers jours de la semaine, les 25 ont consolidé leurs nouvelles connaissances en réalisant, comme travail pratique, l’électrification du dispensaire de Ayakopé, à près de 75 km de Lomé, où IAS avait construit en décembre 2005 une adduction d’eau.

Ce cours a été si bien couvert par les médias togolais dès son inauguration le samedi précédent (en présence de plusieurs responsables togolais), que durant le week-end, de nombreux ingénieurs du pays demandé à y participer. Mais nous n’avons pu les accepter par manque de place. Cette forte demande est un des signes montrant que les technologies solaires ont le vent en poupe au Togo et nous amènera peut-être à redonner ce cours prochainement.

Durant toute la semaine, deux journalistes de la TV togolaise (TVT) nous ont suivi, à Lomé et Ayakopé, pour réaliser un magazine sur le manque d’énergie et la contribution des énergies renouvelables à sa solution, qui a passé au téléjournal dix jours plus tard.

L’alimentation électrique du dispensaire d’Ayakopé permet aujourd’hui les interventions de nuit, notamment les accouchements, et un réfrigérateur peut conserver médicaments et vaccins à température idéale.

On apprend à connaître le matériel spécifique, on prépare le câblage, on câble la centrale électro-solaire, on peint les réflecteurs pour les lampes,. tout cela dans la bonne humeur.
En deux jours le dispensaire est électrifié !






Sur le toit, les panneaux solaires sont sont fixés, câblés, mis à la terre pour les protéger contre la foudre.

Et l’on contemple le village de haut, une fois le travail accompli.