Bobo Dioulasso

Burkina Faso

2003 Centrale électro-solaire, Centre de formation, École, Électrification

Alimentation électro-solaire de l’École et Centre de formation professionnel « Le Paradis » à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, en juin 2003

Bobo Dioulasso
Lien vers le projet

Bobo Dioulasso, la ville des Bobo et des Dioula est la seconde ville du Burkina Faso. Elle compte 500’000 habitants sur les 12 millions de Burkinabés.

Carte du Burkina Faso

L’Association Le Paradis – Burkina Faso

Fondée en 2000 en Valais par Didier Nanchen, son président, l’Association compte plus de 120 membres, en Suisse et au Burkina. Elle « offre un soutien aux familles défavorisées du Burkina Faso en donnant les moyens aux jeunes de travailler et gagner dignement leur vie afin de sortir leur famille de leur précarité ». L’Association a déjà construit le café « Le Paradis » au cœur de Bobo Dioulasso.
La construction et l’équipement du Centre de formation est une des nombreuses étapes prévues.

L’École et Centre de formation

Le bâtiment comprend sur un étage : une classe d’alphabétisation ; une cantine commune ; une bibliothèque ; un atelier de couture ; un petit dispensaire.
La nuit, le bâtiment pourra être utilisé comme dortoir commun pour les enfants.
Des ateliers d’ébénisterie, de maçonnerie, de mécanique de précision, de mécanique pour véhicules à 2 roues, de forgerons et d’électriciens sont également prévus, en partie dans la cour.
Une extension des bâtiments est prévue de l’autre côté de la cour.
Un premier étage pourra être construit pour loger les enseignants ainsi que les bénévoles venus de Suisse.

Plan du Centre
Marigot vu du toit du centre

Installation d’une centrale électro-solaire

A fin juin 2003, un ingénieur de l’IAS et l’initiateur du projet et président de l’Association Le Paradis se sont rendus au Burkina Faso pour installer l’alimentation électro-solaire de l’Ecole et Centre de formation professionnelle de Bobo Dioulasso, dont le matériel a été financé par le « Fonds 1% pour le Développement des fonctionnaires internationaux de Genève ».

Le transfert de technologie par la collaboration lors de la réalisation
Le maçon burkinabé scelle le cadre supportant les panneaux solaires (le vent peut souffler très violemment à Bobo Dioulasso).

La réalisation n’a pris que 10 jours, avec l’active participation des Burkinabés membres de l’Association.

La centrale électrique, sous les panneaux, avec les accumulateurs, le régulateur de charge et l’onduleur.
Le panneau sur la porte de la centrale

L’énergie solaire transformée en électricité alimente au moyen d’un réseau interne à 230 Volts AC l’éclairage du centre, de la classe, de l’atelier de couture, des logements, de l’entrée sur la rue et de la cour du centre. Tout fonctionne à la grande joie des 45 élèves, de la maîtresse, qui donne des cours de français le soir aussi au jeunes du Paradis, et des cours de Dioula au femmes du quartier. L’atelier de couture fonctionne avec plusieurs apprentis.

L’entrée du Centre est éclairée : une des rares clartés dans la nuit africaine du quartier.

Les bénéficiaires directs du Centre et de son installation électro-solaire sont les élèves, les apprentis, les responsables du Centre et les participants hommes et femmes au cours du soir. En tout environs 85 personnes : 45 enfants, 16 jeunes, 21 femmes, et 3 maître et maîtresses responsable du centre et tous les jeunes qui viennent utiliser la bibliothèque. Les bénéficiaires indirects sont les parents des élèves du « Paradis » qui n’avaient pas les moyen de les envoyer à l’école.